Brindilles
Tout au long des créations autour des quatre saisons, Carole Parpillon a travaillé son lien à la nature. Cela lui a permis d’entrevoir, de percevoir, de ressentir les innombrables émotions de l’étrange splendeur qui nous entoure.
Ce nouveau spectacle est une tentative de partager ses émotions avec un public composé de très jeunes enfants et d’adultes qui les accompagnent.
« On ne peut pas vivre dans un monde où l’on croit que l’élégance exquise du plumage de la pintade est inutile » Jean Giono « Un roi sans divertissement »
Ce spectacle est pensé pour le théâtre ; Il sera néanmoins conçut comme une petite forme, c’est à dire s’adressant à un public restreint -40/50 personnes- avec une grande proximité du public et de la danseuse.
Le Prétexte
L’oiseau jardinier d’Australie, pour séduire sa compagne, se fait bâtisseur de son espace de danse. L’oiselle sera sensible au tableau ainsi créé mais également au mouvement dans le tableau. L’oiselle semble être dans une quête de beauté, non pour elle même, mais pour la beauté même.
Cette recherche de la beauté autant chez l’oiseau constructeur que chez l’oiselle me touche particulièrement ; Pour l’un comme pour l’autre la quête de beauté fait sens.
La scénographie respectera le code de construction de l’oiseau ; Nous chercherons à créer une sensation de beauté avec l’harmonie des formes et des couleurs et en utilisant un étrange jeu d’illusion d’optique : la perspective forcée.
Tout au long du spectacle la scénographie se transformera pour laisser apparaître un tableau dans lequel la danseuse paradera dans un tourbillon de sons, de formes, de mouvements, dans une symphonie pour enivrer tous les sens.
François Cheng dit :
« La beauté nous apprend à aimer. »
L'équipe
Création musicale : Xavier Roux http://www.reverbnation.com/ravishardja
Costume et accessoires : Nathalie Giustiniani
Production : Cie itotoyo, Ass. ça ne s’attrape pas avec du papier tue mouche